samedi 26 mars 2016

La vie de François Villon

François de Montcorbier dit Villon /vijɔ̃/, né en 1431 (à Paris ?) et disparu en 1463, est le poète français le plus célèbre de la fin du Moyen Âge. Écolier de l’Université, maître de la faculté des Arts dès 21 ans, il mène tout d'abord la vie joyeuse d’un étudiant indiscipliné du Quartier Latin. À 24 ans, il tue un prêtre dans une rixe et fuit Paris. Amnistié, il s’exile de nouveau, un an plus tard, après le cambriolage du collège de Navarre. Accueilli, à Blois, à la cour du prince-poète Charles d’Orléans, il échoue à y faire carrière. Il mène alors une vie errante et misérable. Emprisonné à Meung-sur-Loire, libéré à l’avènement de Louis XI, il revient à Paris après quelque six ans d’absence. De nouveau arrêté lors d'une rixe, il est condamné à la pendaison. Après appel, le Parlement casse le jugement mais le bannit pour dix ans ; il a 31 ans. Ensuite, on perd totalement sa trace.
Villon connaît une célébrité immédiate. Le Lais (1456), long poème d’écolier, et Le Testament (1461), son œuvre maîtresse, sont édités dès 1489 – il aurait eu 59 ans. Trente-quatre éditions se succèdent jusqu’au milieu du xvie siècle. Très tôt, une « légende Villon » prend forme sous différents visages allant, selon les époques, du farceur escroc au poète maudit.
Son œuvre n’est pas d’un accès facile : elle nécessite notes et explications. Sa langue (dont certains termes ont disparu ou changé de sens) ne nous est pas familière. Les allusions au Paris de son époque, en grande partie disparu et relevant de l'archéologie, son art du double sens et de l’antiphrase le rendent souvent difficilement compréhensible, même si la recherche contemporaine a éclairci beaucoup de ses obscurités.
Son oeuvre:
- Le Lais (1456)
- La Ballades des contradictions (1458)
- Le Testament (1461)
- La Ballade des pendus (1462)


Je suis François, dont ce me poise,
Je suis François et cela me pèse
Né de Paris emprès Ponthoise.
Né à Paris près de Pontoise
Or d‘une corde d’une toise
Et de la corde d'une toise
Saura mon col que mon cul poise.
Mon cou saura ce que mon cul pèse.


****************************************************************************************************************************


En 1987 à l'initiative d'une chaîne de télévision française, une série sur la vie du poète français médiéval, François Villon, fut tournée. Dans le rôle titre on retrouvait Florent Pagny dans cette co-production franco-germano-roumaine.

Or cette série ne fut jamais diffusée pour la raison invoquée que les bobines furent perdues lors du passage de la frontière.


                                                                   

  • Licență YouTube standard


  •                                                                          Licență YouTube standard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire