En 1842, est signé le traité de protectorat de Grand-Bassam. La Côte-d'Ivoire devient
officiellement une colonie française le mars 1893. Le capitaine Binger, qui
partit de Dakar pour rallier Kong, où il rencontra Louis
Marie Marcel Treich-Laplène (un commis d'Arthur Verdier), fut le premier
gouverneur. La capitale était à Grand-Bassam. Il négocia des traités
frontaliers avec le Royaume-Uni (pour le Liberia) et plus tard
commença une campagne qui dura jusqu'en 1898 contre Samory
Touré, un chef guerrier malinké guinéen.
De 1904 à 1958, le pays est inclus dans la Fédération
de l'ouest africain français appelée Afrique-Occidentale
française (AOF). C'était une colonie et un territoire
d'outre-mer pendant la Troisième République. Jusqu'à la période
suivant la Seconde Guerre mondiale, les affaires gouvernementales sont caractérisées
par l'association qui faisait des habitants des colonies des sujets français
sans droit de représentation. Sa capitale est Bingerville jusqu'en 1933,
puis Abidjan.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Régime de
Vichy garde le contrôle du territoire jusqu'à la fin 1942 :
l'AOF se rallie ensuite à l'exécutif d'Alger, et passe l'année suivante sous
l'autorité du Comité français de Libération nationale. La conférence
de Brazzaville en 1944, la première assemblée constituante de 1946 et
la gratitude de la France pour la loyauté des Africains poussèrent à des
réformes à partir de 1946. La citoyenneté française fut accordée aux sujets
africains, le droit de s'organiser politiquement leur fut reconnu, et le travail
forcé fut aboli par la loi du 11 avril 1946, proposée par Félix
Houphouët-Boigny.
En 1956, la loi-cadre de réforme de l'outremer
décida du transfert de nombreux pouvoirs de Paris vers des autorités
locales et d'une plus grande uniformisation des conditions de vote.
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